Ce nom vient de celui d’un relieur des années 1740 et qui aurait été le premier à avoir mis en pratique ce type de reliure plus récent. Il s'agit d'un montage en "emboîtage", c'est-à-dire que le corps d'ouvrage est monté indépendamment des cartons de couverture. Le corps et la couverture sont assemblés en dernière étape de réalisation en contre-collant les pages de gardes sur les cartons. Ils ont une esthétique plus proche des livres industriels que l'on trouve dans le commerce aujourd'hui.
C'est une reliure plus rapide à réaliser et un peu moins solide à long terme qu'un montage reliure classique, ce qui explique un coût moins important. La couture des cahiers se fait sur rubans et le livre comprend une gorge entre le dos et les plats, ce qui permet une ouverture plus souple de l'ouvrage.
Le dos est généralement sans nerfs et il n'est pas collé aux cahiers (on dit aussi que c'est un « dos brisé »). On peut ouvrir complètement le livre sans risque, et constater l’espace qui se crée. Avec ce type de reliure, le livre est recouvert de papier ou de toile à la place du cuir qui serait un peu trop rigide. Elle convient particulièrement aux livres peu épais (plus légers) et qui ne sont pas lus trop souvent.
Ce type de reliure a connu un large succès au cours du 19ème siècle.
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